Marie-Andrée Mongeau (1959-2023)
Qui suis-je ?
Mon adolescence a été façonnée par le Collège de l’Assomption, mes professeurs, ainsi que mes confrères et consœurs de classe (qui me qualifiaient de « spéciale »).
Puis l’appel du large se fit sentir et je déménageai à Rimouski pour faire mes études à l’Institut maritime du Québec, en mécanique de marine. Tant qu’à être « spéciale »… J’ai navigué de nombreuses années, avec délectation, sans jamais avoir regretté mon choix de carrière. Embauchée par la suite comme enseignante, toujours à l’Institut maritime, j’ai pu partager ma passion tout en continuant à naviguer entre deux sessions de cours. Et toujours, mon petit carnet d’écriture m’a accompagnée.
J’ai fait plusieurs séjours de quelques mois en France. Là encore, mon petit carnet a été mon fidèle compagnon.
Je me suis établie dans le Bas-Saint-Laurent, dans la campagne profonde. J’y suis, j’y reste. Avec délectation.
Qu'est-ce que je lis ?
La bande dessinée, surtout européenne (j’ai été éduquée à coups de Pilote, de Journal de Tintin et de Fluide Glacial), m’enchante encore.
J’adore aussi la science-fiction, la fantaisie, ainsi que les livres de vulgarisation scientifique traitant de l’astronomie en général, de l’infiniment petit, de l’infiniment grand. L’infiniment moyen m’intéresse un peu moins.
Sinon, je passe de bons moments avec des romans historiques, des romans policiers, des romans humoristiques. Et parfois un petit livre simpliste, dont l’histoire est prévisible, ne comportant pas trop de pages et écrit en polonais, dans le but perfectionner cette langue, apprise au contact de mes confrères marins.
Qu’est-ce que j’écris ?
Des parodies, des recueils d’observations satiriques, des récits de voyage ponctués d’ironie et d’exagérations grossières, des odes caricaturales. Le tout avec parfois une touche de fantastique, souvent des envolées lyriques qui frisent l’état de grâce ainsi que le ridicule, et une grosse part de dérision.
Il m’arrive d’écrire des notes de cours pour mes élèves. Dans ce cas, je me dois de retenir mes pulsions littéraires et essayer de faire « sérieux ».