Daniel Ducharme
Qui suis-je ?
Je m’appelle Daniel Ducharme. Né à la fin des années 1950, j’ai grandi sous les trembles de l’est de Montréal sans trop savoir ce que j’allais devenir. Après des études de philosophie et d’histoire, j’ai opté pour des études professionnelles en gestion de l’information, ce qui me permet de «vivre» à peu près comme tout le monde. Plus jeune, avec mon ami Pierre Serge Gagnon, j’ai écrit une dramatique télévision intitulée Montréal… en ville ! diffusée sur les ondes de Radio-Canada. J’ai aussi joué dans un groupe rock et, par la suite, vécu près de dix ans à l’extérieur du Québec.
Depuis lors, j’essaie de donner corps à mes velléités littéraires sans jamais me prendre au sérieux. En 2005, avec quelques amis, j’ai fondé le site d’expressions culturelles Écouter Lire Penser (devenu depuis 2013, Le blogue d'ÉLP éditeur), et, quatre plus tard, en 2009, ÉLP éditeur, une maison francophone d’édition 100% numérique.
Qu'est-ce que je lis ?
Longtemps je n’ai lu que ce qu’on me prescrivait de lire : des classiques du dix-neuvième siècle (surtout les français et les russes), les existentialistes et assimilés (Sartre, Camus, Vian) et les œuvres soulignées par la critique. Aujourd’hui, après avoir lu des milliers de bouquins, j’ai acquis le privilège de juger par moi-même les ouvrages qui me tombent sous la main, sans que ceux-ci soient indiqués par la critique ou répertoriés dans un quelconque manuel de littérature. Et j’apprécie tout particulièrement les textes de Balzac et Proust dont je ne cesse de relire depuis mon adolescence. Les écrivains russes remportent aussi mes suffrages. Depuis quelques années, j'ai découvert la fantasy avec des auteurs et autrices comme Robin Hobb, Raymond Fest et, bien entendu. Tolkien. Enfin, sur le plan de la philosophie personnelle, je suis un lecteur assidu de l'oeuvre de Marie-Madeleine Davy et des penseurs qui gravitent autour d'elle, notamment les philosophes spiritualistes de la première moitié du XXe siècle.
Qu'est-ce que j'écris ?
Écrire, c’est partir de ma propre vie pour en créer d’autres, y compris la mienne. En conséquence, j’écris des textes plutôt intimistes, des souvenirs qui prennent la forme d’épiphanies, c’est-à-dire de phénomènes déclencheurs de la mémoire qui fonctionnent comme une sorte de va-et-vient constant entre le présent et le passé. D’aucuns croient que mes textes sont autobiographiques. Rien de plus faux ! Et c’est là le piège…
Par ailleurs, j'écris chaque jour, au moins cinq cents mots, étant un adepte de la discipline de l'écriture au quotidien. De tous ces écrits, consignés dans une application de prise de notes, naissent parfois des textes, généralement des micro fictions, qui, de fil en aiguille, finissent par constituer un recueil.