Loana Hoarau
Qui suis-je ?
Je suis née en France, en Haute Savoie et vis actuellement à Belfort, en Franche Comté. Je suis une grande amoureuse des notes et des mots. À l’âge de onze ans, en regardant un dessin aminé, c’est la révélation. Je m’adonne au dessin, à la musique et à l’écriture pendant que d’autres sortent faire la fête.
Dans mon coin, je dessine des personnages et j’écris des petites histoires que je mets en musique. La musique m’a toujours suivie (je suis clavieriste dans un groupe de heavy noise rock) et l’écriture n’a jamais été bien loin. Je dirais d’elle qu’elle m’a soignée un temps et me soigne encore.
Qu'est-ce que je lis ?
Adolescente j’étais une inconditionnelle fan d’Anne Rice, auteure que j’apprécie vraiment pour son style d’écriture fluide et très imagée. Pour mon vrai premier roman en 1992, j’ai dévoré sa collection “Chronique des vampires”. J’ai peaufiné mon style d’écriture à ce moment-là. Plus tard, lorsque j’ai écris un roman de science fiction, j’ai lu en parallèle L’empire de l’Atome de A. E. Van Vogt, qui m’a beaucoup inspiré, malgré la complexité de son histoire. J’aime Bernard Werber et son Papillon des étoiles, Stephen King et son La petite fille qui aimait Tom Gordon. Un livre que je ne conseille pas si vous avez peur de vous perdre en forêt ! J’aime aussi les oeuvres de Vladimir Nabokov et de Bret Easton Ellis. Enfin, j’ai découvert il y a peu Charles Bukowsky et son Au sud de nulle part.
Qu'est-ce que j'écris ?
De tout. Plus jeune, j’ai tenté la poésie et le théâtre. Plus tard, ma passion est allée aux romans fantastiques, historiques, la science fiction, les tabous familiaux. Depuis peu, je m’adonne à l’écriture de scénario. Mes thèmes récurrents sont le drame psychologique et horrifique. J’aime faire peur, me faire peur. Un personnage bien sous tout rapport qui dérape me fait bien plus frissonner qu’un monstre visqueux qui voudrait détruire la planète. Je pousse très souvent mon héros jusqu’au plus profond de ce qu’il y a de plus noir en lui. J’aime quand l’être humain au regard angélique est en fait une bombe à retardement. Un loup montrant patte blanche restera toujours un loup. Actuellement, j’écris les toutes premières pages de mon nouveau roman avec pour fond la violence gratuite et le regard que porte la société sur elle. Tout un programme !